En 1980, Yamaha lance le PW 50, un modèle destiné à durer. Sur le marché français, la variation annuelle de son prix neuf demeure relativement faible malgré les fluctuations économiques majeures et l’évolution des normes techniques.
Certains millésimes affichent des écarts de valeur d’occasion inattendus, liés à des éditions limitées ou à des révisions techniques discrètes. L’écart entre les tarifs neufs et ceux du marché de l’occasion se resserre pour les motos bien entretenues, un phénomène peu courant dans cette catégorie.
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Yamaha PW 50 : une mini-moto qui traverse les générations
À la croisée du cercle familial et des terrains de sport, la Yamaha Piwi 50 s’est imposée, en France, comme LA première moto de toute une génération d’enfants. Plus de quarante ans après son apparition, ce petit deux-roues continue de déclencher les premiers frissons sur l’asphalte ou la terre battue. Impossible de résumer le Piwi Yamaha à une simple mécanique : il s’agit d’un véritable relais, transmis d’une génération à l’autre. Dans de nombreuses familles, la tradition se perpétue : un parent, passionné de deux-roues, glisse le guidon à son enfant, qui découvre alors, sur cette machine légère et rassurante, la sensation de liberté propre à la moto.
Opter pour cette mini-moto n’est jamais un choix anodin. Le Yamaha PW 50 a été pensé, dès l’origine, pour faciliter l’apprentissage. Son gabarit étudié, sa selle basse, sa prise en main instinctive : tout est calibré pour convenir aux plus jeunes. Ce n’est pas un hasard si les clubs ou les écoles de pilotage misent sur ce modèle lors de leurs journées d’initiation. La première moto enfant s’invite sur tous les terrains d’entraînement, signe d’un passage souvent obligé pour entrer dans le monde du deux-roues.
La réputation de la piwi moto ne faiblit pas, notamment grâce à la disponibilité constante des pièces, la solidité du bloc moteur et la transmission adaptée à l’évolution de l’enfant. Tandis que d’autres marques multiplient les nouveautés, Yamaha a fait le pari de la continuité. Les récits affluent, tous vantant la simplicité d’entretien et la capacité de la moto enfant à passer d’un frère à une sœur, d’un club à un particulier, sans perdre la moindre once de son attrait d’origine.
Quelles évolutions pour le Piwi 50 depuis sa création ?
Depuis ses débuts, le Yamaha Piwi 50, ou PW 50, reste fidèle à son cahier des charges : offrir une première moto centrée sur la sécurité, la fiabilité et la progression. Pas de bouleversement mécanique majeur : le monocylindre 2-temps de 49 cm³ conserve ses caractéristiques, pour une approche en douceur du pilotage.
La transmission par cardan, rare sur ce segment, évite les projections de graisse et allège l’entretien. Ce choix technique distingue nettement le Piwi Yamaha de la concurrence. L’embrayage centrifuge automatique, lui, simplifie la tâche des jeunes pilotes : pas de vitesses à gérer, juste l’équilibre et la trajectoire à apprivoiser.
La partie-cycle, elle, évolue par petites touches : fourche télescopique à l’avant, suspension arrière à débattement court pour absorber les bosses sans brusquer les jeunes pilotes. La hauteur de selle basse (environ 485 mm) inspire confiance, tandis que les dimensions générales restent fidèles au modèle d’origine. Pensée pour les enfants dès 4 ans, l’ergonomie n’a pas varié d’un iota.
La fiche technique du PW 50 impressionne par sa constance. Les changements concernent surtout la fiabilité, la qualité des pièces détachées et l’optimisation du réservoir d’huile séparé. Quelques séries spéciales, comme la GYTR Little Champion, se sont invitées dans la gamme, mais la recette ne change pas : Yamaha préfère miser sur l’expérience accumulée plutôt que de céder à la mode des bouleversements.
Prix du Yamaha PW 50 au fil des années : tendances et repères
Le prix Yamaha Piwi 50 sert de thermomètre à un marché bien particulier, celui de la moto enfant. À son lancement, la PW 50 était proposée à un tarif accessible, avec une cible claire : donner le goût du pilotage au plus grand nombre. Aujourd’hui, pour un modèle neuf, il faut compter autour de 1 899 euros en France, hors accessoires et préparation.
Sur le marché de l’occasion, les variations s’expliquent par l’année du modèle, l’entretien et la rareté de certaines éditions. Les plateformes recensent des offres comprises entre 700 et 1 400 euros pour une PW 50 en bon état, révisée, complète. Pour les exemplaires plus anciens ou à rafraîchir, les prix peuvent débuter dès 500 euros, mais la fiabilité dépend alors de l’historique d’entretien et de la disponibilité des pièces détachées.
Voici les fourchettes de prix habituellement constatées selon l’état et l’âge :
- Modèle neuf : environ 1 899 euros
- Occasion récente : 1 000 à 1 400 euros
- Occasion ancienne : 500 à 900 euros
Cette stabilité du prix moyen Yamaha PW 50 interpelle. L’engouement, notamment à l’approche des fêtes ou dès le retour des beaux jours, peut faire grimper la cote. Mais la réputation de solidité du modèle rassure les familles : choisir une Piwi Yamaha reste une valeur sûre. Sur ce créneau, peu de concurrents parviennent à garantir une telle constance, que ce soit pour un achat neuf ou en seconde main.
Avis de parents et jeunes pilotes : retour d’expérience sur l’achat et l’utilisation
Les familles qui misent sur le Yamaha Piwi 50 partagent souvent le même constat : ce modèle occupe une place à part dans l’univers de la première moto. À l’achat, nombreux sont les parents qui s’orientent vers la PW 50 pour sa robustesse, la simplicité de son entretien et la stabilité de sa valeur sur le marché. L’apprentissage, facilité par l’embrayage centrifuge et la hauteur de selle bien étudiée, pèse lourd dans la balance face aux pit bike 50 cm³ de la concurrence.
Les éducateurs de clubs et d’écoles de pilotage, quant à eux, recommandent massivement le Piwi Yamaha pour les jeunes pilotes. Sa légèreté, l’absence de vitesses et la facilité de freinage sont régulièrement saluées. Les parents apprécient aussi de pouvoir compter sur un large choix d’accessoires et de pièces détachées, ce qui garantit un suivi sans accrocs au fil des années.
Quelques retours d’expérience illustrent bien cette tendance :
- « La fiabilité du Yamaha Piwi m’a convaincu. Mon fils a pu progresser sans crainte, et la revente s’est faite rapidement ».
- « Après un stage d’initiation avec le club local, notre fille a préféré la Yamaha à la Honda CRF : position naturelle, prise en main immédiate ».
La comparaison avec la Honda CRF ou certains modèles Kawasaki revient souvent sur le tapis. Beaucoup de familles choisissent le Yamaha Piwi pour la tranquillité d’esprit, même si l’absence de démarreur électrique ou d’options dernier cri, présentes sur certaines dirt bikes récentes, peut parfois faire hésiter. Mais au final, la première moto enfant est une histoire de trio : l’enfant, le parent, et bien souvent un club. La passion du deux-roues y trouve racine, loin des effets de mode. L’histoire du Piwi 50, elle, continue de s’écrire à chaque nouvelle génération qui prend le guidon.